Au XXe siècle, la population de pandas mâles capables de se reproduire était rare. À cette époque, on comptait environ 120 pandas mâles en Chine et à l'étranger, et un seul était capable de se reproduire naturellement.
Deuxièmement, les pandas mâles ont du mal à entrer en chaleur. Les femelles pandas qui entrent en captivité en période de reproduction peuvent généralement entrer en chaleur de façon saisonnière, mais les mâles ont du mal à entrer en chaleur, et l'insémination artificielle était également utilisée comme méthode complémentaire à cette époque. Mais les femelles pandas ne peuvent concevoir que trois ou quatre jours par an, et elles ne présentent aucune caractéristique physiologique évidente. Par conséquent, lors de l'insémination artificielle, il est difficile de déterminer avec précision leur période d'ovulation. Par exemple, en 1989, 18 femelles pandas ont été soit inséminées artificiellement, soit accouplées naturellement, certaines ont même bénéficié des deux méthodes, mais seulement 6 ont été conçues.
Troisièmement, la survie des petits est difficile. Un nouveau-né n'a que la taille d'une souris ordinaire et pèse environ 100 grammes, soit un millième du poids d'un panda adulte. Chez les mammifères, à l'exception des marsupiaux, aucun animal n'a un rapport de taille aussi disparate entre la mère et l'enfant. Les petits ont les yeux fermés, ne peuvent rien voir et n'ont qu'un lanugo clairsemé sur la peau. Leur niveau de développement est à peu près le même que celui d'un embryon humain de six mois, et leurs reins, leur cerveau et certains organes immunitaires et tissus lymphoïdes ne sont pas complètement développés. Ce type d'organisme s'est peut-être adapté à l'environnement des hautes montagnes, de la glace et de la neige, où il y avait rarement des bactéries, mais il ne peut pas s'adapter à l'environnement ex situ. Les pandas géants ont un faible taux d'accouplement, un faible taux de conception et un faible taux de survie, et ce sont là leurs défis particuliers parmi les animaux en captivité. Ces « trois points faibles » constituaient le problème de l'élevage des pandas géants à cette époque.
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